Mars qui rit, malgré les averses… il y a de quoi rire et sourire en ce début de printemps. Je vous invite à lire mes articles abordant des bonnes nouvelles dans tous les domaines.
Guy Delville
Chroniqueur gastronomique
Coups de gueule
Je me posais sérieusement la question de la rentabilité du temps de service dans les restaurants. Je m’explique. La situation est fréquente : soyez aussi observateur que moi… Le garçon vient d’apporter votre plat et il retourne à la cuisine les mains vides… négligeant de reprendre les assiettes vides de la table voisine. Pour revenir à nouveau terminer le dépôt des autres assiettes et repartir de même… les mains vides, sans doute submergé par ses allées et venues dont la plupart pourraient être rentabilisées épargnant son énergie et permettant aux convives d’être mieux servis.
Tendez l’oreille (et la bonne !) à l’énoncé du plat que l’on vient de vous servir. La diction, la prononciation ne sont pas des plus claires : c’est seul que vous devrez essayer de comprendre ce que l’on vous a débité. Quand, en plus, événement assez fréquent, un immense trou de mémoire surgit au milieu de l’énoncé. « Escalope de veau, sauce ravigote, et ses carottes à la mode de… » (long silence). On a envie d’aider, de souffler. Vainement. Un retour salutaire à la cuisine va rafraîchir la mémoire et permettre d’énoncer la suite et la fin. Avec un certain embarras…
Et pourquoi lorsque vous optez pour le « menu du jour » ne pas laisser une trace écrite sur la table qui vous permettra de savoir ce que l’on vous sert ? Au fur et à mesure. Idée à creuser, à appliquer (certains, fort rares, l’ont déjà mis à l’ordre du jour).