Guy Delville

Une chose facile à avoir en décembre, c’est du sang froid.

Guy Delville
Chroniqueur gastronomique

Coups de gueule

  • Coups de gueule
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En cette période de fêtes, je ne pouvais pas oublier de vous parler de champagne, ce que beaucoup considèrent (parfois à tort) comme le roi des vins et l’apéritif idéal que l’on doit absolument proposer pour être « bien vu » de ses commensaux. Je vous renvoie volontiers à mes amis et collègues (Patrick Fievez et Jacques Giers) du Guide d’achat des vins (www.leguidedachatdesvins.be) pour vous aider à dénicher le meilleur rapport-qualité-prix-plaisir : vous pouvez leur faire confiance !

Par contre, au restaurant, on se trouve confronté à d’autres pratiques qui ont le don d’en irriter plus d’un, à juste titre. Après votre installation à votre table, en vous apportant la carte qui vous permettra de choisir votre repas, on vous propose l’apéritif ; ce que tout le monde (ou presque) accepte avec un sourire large comme ça, ce sera un moyen de bien commencer le repas. Dans de plus en plus de maisons (surtout de haut niveau), on n’imagine que vous pourriez prendre autre chose qu’une coupe de champagne (pour l’anecdote, la première a été, paraît-il, moulée sur le sein gauche ou droit de la Marquise de Pompadour) que l’on vous servira d’ailleurs dans une flûte. Ce que l’on ne vous précise jamais c’est le prix de ce nectar. Ce n’est qu’au moment de l’addition finale que vous le découvrirez… avec surprise. Certains « montent sérieusement dans les tours » : souvent 7 ou 8 euros, parfois 10 ou 12, et même plus, beaucoup plus. Un scandale que je dénonce. Amis restaurateurs, ayez le courage d’annoncer la couleur (et le prix), c’est la moindre des choses. Même si le dit apéritif est dignement escorté de sa mise en bouche…