Semaine bio

Le bio se met à nu du 7 au 15 juin

Pour cette 10^ème édition, tout le secteur Bio va se mettre à nu durant une semaine : producteurs, transformateurs, collectivités, points de vente spécialisés et associations iront à la rencontre du grand public. Près de 200 activités seront organisées dans toute la Wallonie et à Bruxelles. La Semaine Bio est avant tout un moment de rencontres. Seul, en famille ou entre amis, c’est l’occasion de découvrir la richesse de l’agriculture biologique, ses modes de production et la qualité de ses produits.

La richesse de la Semaine Bio tient en la diversité de ses actions. Vous pourrez tantôt visiter une ferme en compagnie de son producteur, tantôt participer à des ateliers. Les consommateurs bénéficieront également de promotions et de dégustations de produits bios dans les points de vente, marchés ou encore dans les cuisines de collectivités qui proposeront des menus spéciaux «Semaine Bio». Retrouvez le programme complet des activités sur www.semainebio.be. En Wallonie, cette action est guidée par l’APAQ-W. J’ai eu l’occasion de visiter le magasin, les champs, les serres et les installations de la Ferme à l’Arbre de Liège (rue de Liège, 45 – 4450 Lantin) : un modèle du genre où il fait bon s’approvisionner en une riche déclinaison de produits.

Depuis 2010, le label européen est obligatoirement présent avec des étiquettes sur tous les produits bios européens préemballés. Un seul visuel commun à toute l’Europe permet au consommateur de reconnaître aisément les produits bios, tout en lui garantissant que les denrées sont produites dans le respect de la réglementation européenne. Le label européen donne une indication sur le lieu de production des matières premières agricoles composant le produit.

Le contrôle sert à évaluer la conformité des produits bio par rapport aux normes européennes en matière d’agriculture biologique. Il est exercé à chaque étape de la transformation du produit. Il se fait sur rendez-vous et de manière inopinée. Il s’effectue toujours sur le terrain. Concrètement, il consiste majoritairement à visiter les entreprises ou exploitations, à prélever des échantillons de sol, de récoltes ou de viandes, à contrôler la provenance des matières premières et à vérifier la conformité de l’étiquetage. Si le contrôle est en ordre, l’organisme officiel délivre un certificat attestant de l’origine biologique des produits contrôlés. Dans le cas contraire, l’organisme sanctionne l’entreprise selon une grille applicable en fonction des cas concrets d’irrégularités et d’infractions constatés. Des audits sont réalisés sur le terrain à une fréquence moyenne supérieure à 2 fois par an. Les enregistrements ainsi que la traçabilité des intrants et des soins vétérinaires sont vérifiés au même titre que l’alimentation des animaux et que leurs conditions de vie. Un bilan matière est réalisé et un échantillon, destiné à la recherche de substances interdites par la législation bio, est prélevé. Une visite des étables et des parcelles permet de vérifier que l’opérateur respecte les exigences de densité et d’accès aux pâturages ou aux parcours extérieurs, comme le prévoit le règlement bio. Au terme de l’audit, un rapport de contrôle mentionnant les éventuels écarts à la législation est transmis à l’opérateur, afin qu’il puisse apporter à l’organisme de contrôle la preuve que les corrections nécessaires ont été mises en place dans le délai défini.