Entre Gilles et Jérôme, ce numéro de septembre vous livre de multiples nouvelles.
Guy Delville
Chroniqueur gastronomique
Coups de gueule
Une fidèle lectrice m’envoie son message de déception pour une table liégeoise sur laquelle je n’avais guère de renseignements positifs. Ils ont eu droit à l’apéritif, pour 9 € le verre, d’un mauvais cava que l’on avait, en plus, eu l’outrecuidance de baptiser « champagne » accompagné d’une banale boulette rôtie sur une tranche de concombre. Le carpaccio de bœuf était d’une rare banalité. Le steak soi-disant irlandais fut servi en portion « enfant en bas âge » et fut bien difficile à découper. Un médiocre rosé de Provence était proposé à 26 €. Un véritable scandale d’autant que le service était tout à fait nul !
Une association avait eu l’idée de commander à un traiteur un repas pour une quarantaine de personnes, servi dans leurs locaux. La déception était au rendez-vous du début à la fin : amuse-bouches quasi inexistants, retard dans l’horaire, quantités de nourriture trop petites, vins de piètre appellation, pas de café pour tout le monde, service peu attentif et fort incompétent, bref du bricolage indigne pour les 40 € réclamés (avec payement sans facture !). J’ai contacté personnellement le traiteur qui m’a envoyé « bouler » sans autre forme de procès, ni de dialogue…