En cette fin avril, je vous emmène visiter quelques coins insolites du monde des saveurs dans nos régions.
Guy Delville
Chroniqueur gastronomique
Coups de gueule
J’ai envie de crier « Mort aux faussaires ! » quand je constate comment certains restaurateurs peu scrupuleux transforment la réalité en trichant sur les appellations de leur carte. Un bar (je parle du poisson) de ligne n’est pas le même qu’un bar d’élevage aux points de vues goût, aspect, qualité et surtout prix. Un pigeonneau qui mérite l’appellation « de Racan » doit en être originaire ; les mêmes remarques s’imposent. Et que dire de la sole et de la sole-limande, sa lointaine cousine ? Et, que diable du surimi ce n’est pas du crabe et l’inverse !
Méfiez-vous donc, braves gens, de ces personnes qui manient la langue française à leur propre profit, dans leur propre intérêt : c’est condamnable, ne vous laissez pas faire ! Le problème est que la différence entre le vrai et l’à peu près n’est pas toujours facilement détectable, même pour des professionnels.