Comme vous l’avez remarqué, Saveurs de nos Régions n’est pas paru en juillet ni en août… Mais tout repart avec la rentrée des classes. Ce numéro (c’est le 110 !), est un peu particulier : pas de restaurants mis en évidence, mais des informations qui retiendront votre attention.
Bonne lecture à tous et à toutes !
Guy Delville
Chroniqueur gastronomique
Ils ouvrent, ils ferment, ils changent
Fameux évènement : le départ d’Olivier Tucki quitte le Manoir de Lébioles pour s’installer aux fourneaux de Lafarques à Pepinster. Une fameuse recrue pour cette séduisante maison qui va pouvoir mieux encore relancer ses activités gastronomiques avec cette arrivée. Originaire de Chablis, Olivier a travaillé au Bijgaarden avant de rejoindre le Sea Grill d’Yves Mattagne, puis le Radisson de Spa-Balmoral.
Quatre ans après sa fermeture, le Vieux Hêtre de Jalhay ouvre un nouveau chapitre de sa passionnante histoire. C’est la fille de l’ancien patron, Robert Dedouaire, qui reprend les commandes : Anne et son compagnon Xavier Martorana ont le désir de rendre tout son lustre à cette renommée maison fagnarde.
Dans le parc des Hauts-Sarts à Herstal, les Trois Rivières viennent de rouvrir sous l’impulsion du bien connu Joseph Carère. Les lieux ont été rénovés pour plus de convivialité : brasserie-restaurant mettant doublement en valeur cuisine française et bar à tapas.
Depuis le 1er juillet 2017, le Bistro d’Ethan propose une cuisine gastronomique du terroir. La bistronomie s’invite dans un cadre bucolique à Aubel, route de la Clouse, où il remplace le Fiasko-Bistro d’Astrid qui a fait la réputation des lieux depuis quelques solides années. Aux commandes du nouveau restaurant, on trouve le souriant Fabrice Van Genechten (ancien maître d’hôtel du Coin des Saveurs à Heusy).
Dans le cadre du Musée de la Vie Wallonne à Liège (cour des Mineurs), un nouveau nom pour un nouveau concept : Le Cloître. Le mobilier et la décoration ont été réalisés avec des matériaux récupérés en Wallonie. Les plats du terroir wallon sont évidemment à la carte. C’est aussi un projet d’économie sociale assuré par des stagiaires (salle et cuisine) encadrés par des formateurs professionnels.
Installé sur la Batte liégeoise depuis près de trente ans, l’Œuf au plat a fermé ses portes. Le dynamique patron Marc Libert ne parvient plus à subir la concurrence effrénée de collègues peu doués et a préféré s’arrêter de façon définitive. Dommage, une adresse bien sympathique qui disparaît…