Je consacre ce numéro à la découverte de restaurants nouveaux essentiellement pour compléter votre carnet d’adresses en mettant de côté, pour l’instant, des informations moins agréables. Ce genre de « mauvaises nouvelles », on en reçoit suffisamment au jour le jour…
Guy Delville
Chroniqueur gastronomique
Coups de gueule
Depuis quelques années, on constate la recrudescence de faux miels sur le marché. Soyons vigilants. Quelques règles simples sont à appliquer quand vous avez devant vous le pot de miel. Je ne peux que vous conseiller de lire attentivement l’étiquette.
- La liste des ingrédients ne doit mentionner que « 100 % de miel brut, naturel ou cru ».
- Le vendeur doit indiquer clairement son origine et ses coordonnées.
- Les miels provenant de France, d’Allemagne, de Belgique, du Luxembourg, d’Argentine, du Canada ou des pays de l’Est (Pologne, Hongrie, Roumanie…) sont généralement considérés comme de bonne qualité.
- Privilégiez autant que possible les producteurs locaux et renseignez-vous sur leurs méthodes de production.
- Le vrai miel, le seul, ne contient que le « fruit du butinage des abeilles », pas de sucre, de maïs ou de riz.
- Si le pot vient de Chine, sauvez-vous ! Depuis 2007, les exportations de miel d'Asie ont augmenté de près de 200 %, alors que, dans le même temps, le nombre de ruches n'a grimpé que de 13 %.
- Le critère du prix : n’hésitez pas de comparer ! Un miel trop bon marché est sûrement un faux miel.Au CARI (Centre Apicole de Recherche et d'Information, le seul laboratoire accrédité en Belgique), on estime qu'un miel de qualité devrait coûter entre et 10 et 12 euros le kilo. Mais il y a toujours des petits futés rusés pour vendre, à un prix fort, un mauvais produit acheté quelques euros.